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La Pâquerette- Bellis perennis L.

Bellis Perennis- La Pâquerette




Petite fleur vivace, héliotrope (qui suit la course du soleil et se ferme la nuit), dont nous faisions des couronnes lorsque j’étais enfant alors que nous étions inévitablement attirés par elle. Elle reste cependant quelque peu délaissée, car presque trop commune. Pourtant, ses propriétés valent la peine que l’on s’arrête dessus.


Certains écrits disent que son nom latin viendrait de « bellus » qui voudrait dire « joli », ce qui donnerait « la jolie pérenne ». Mais d’autres écrits voient plutôt le mot « bello » comme origine, qui veut dire « la guerre/ guerroyer ». Peut-être parce qu’elle possède de belles propriétés cicatrisantes et comme elle poussait sur la plupart des champs de bataille, elle était utilisées pour panser les plaies.


Forte de ce nom, qui peut porter différentes significations, la jolie pâquerette joue (entre autres) dans les deux tableaux décrits ci-dessus :


- L’essence de pâquerette tourne autour du maintien de l’innocence et de la pureté enfantine. Elle a peur du monde des adultes. Timide et vulnérable, elle déploie pourtant de grandes forces pour guérir toute blessure physique ou émotionnelle. Elle est particulièrement recommandée dans les cas d’agression sexuelle, qui est une vraie guerre en soi.


C’est une plante que l’on utilisera lorsque l’on a des blessures qui s’accompagnent d’un sentiment d’avoir subi un tort, que ce soit purement subjectif ou qu’il y ait eu de la violence avérée. Mais cette plante est aussi efficace si l’on a fait du tort à notre propre corps (claquage parce que l’on est allés trop loin dans l’effort par exemple).


Elle s’appelle aussi « l’arnica de l’utérus », car elle convient aux blessures de l’utérus liées à la croissance.


Grande amie, elle sera autant utile en interne qu’en externe. La voie interne apportera du soutient systémique au processus de guérison et soulagera les séquelles psychiques de la blessure (Notamment en cas de maladie cutanée chez les enfants (eczéma, névrodermites).


Pour ce qui est de la sphère cutanée justement: elle stimule la micro circulation et atténue les problèmes d’inflammation chroniques de la peau. Afin de redonner tonus et vitalité à cette dernière, on peut appliquer une simple infusion avec un coton tous les jours. Cela participera à l’éclat de l’épiderme.


Je parlais de blessure au début de cet article, on l’utilisera en cas de traumatisme, coups en particulier des tissus mous et profonds, très vascularisés ou riches en terminaisons nerveuses. Elle est un peu comme un « petit arnica ». Pas aussi efficace, mais franchement intéressante.


Elle est utile pour traiter les œdèmes persistants, après un choc violent.


Ella a aussi des propriétés antibactériennes contre les bactéries à gram positif et négatif. Elle peut donc désinfecter une plaie en infusion ou teinture mère diluée. De plus, elle accélérera la résolution de la plaie (un peu comme le souci).


Cette plante sera aussi intéressante sur les muqueuses, où ses propriétés anti-inflammatoires et réparatrices vont être très intéressantes (sur les aphtes, irritation buccales).


Elle est encore intéressante pour des affections des voies respiratoires ainsi qu’en tant que dépurative et diurétique, mais elle est aussi comestible, apportant différents minéraux (K+, Ca++, Ph, Mn, F, Vit. A et Protéines)



Mélanie Brugger, naturopathe




Sources : Altea Provene

Cérès « Teintures mères végétales »

Image: Photo by Guillaume de Germain on Unsplash



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