Mélanie Brugger
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Il y a bien longtemps, chez les Chinois, les médecins n’étaient payés que si leurs patients ne tombaient pas malades grâce au suivi et aux différents traitements qu’ils venaient faire chez leurs thérapeutes. En effet, ce peuple pratiquait l’adage : « mieux vaut prévenir que guérir ».

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Aujourd’hui, dans notre société occidentale, nous pouvons nous rendre compte que beaucoup de déséquilibres sont dus à la médecine actuelle : la médecine allopathique et à l’industrialisation. En effet, des maladies iatrogènes vont faire leur apparition (maladies induites par la prise de médicaments),  mais aussi les maladies nosocomiales (celles développées en milieu hospitalier). On s’arrêtera aussi sur le fait que près de 90% des cancers sont liés à des causes nutritionnelles et aux xénobiotiques (polluants et déchets environnementaux) (source : Daniel Kieffer).

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La naturopathie se fait donc un devoir de réveiller la conscience en chacun, afin d’essayer d’échapper à cette pensée unique (matérialiste pasteurienne) qu’est celle de notre société, où l’homme pense qu’il peut échapper aux lois de la nature ou de la biologie.

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Le thérapeute en naturopathie se donne pour objectif la santé de la personne qui s’adresse à lui, mais en essayant de la ramener au plus proche des lois citées ci-dessus (avec comme outils : comment se nourrir au plus juste, respirer librement, prendre soin de son corps et de ses éliminations naturelles, optimiser le sommeil, la vitalité, etc… Donc rééquilibrer le terrain !). Le tout en prenant en compte la réalité actuelle de la personne, tout ce qui freine le fonctionnement optimal de son « bien vivre », sans pour autant s’arrêter sur un seul symptôme comme le fait l’allopathie.

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Le but est d’accompagner les personnes sur un chemin afin qu’elles se sentent mieux, qu’elles comprennent ce qui les fait se dégrader et surtout : ne pas les rendre dépendantes à toute autre médecine.

Un naturopathe essaiera d’amener la personne qui vient le voir à une meilleure conscience de lui et de son environnement, afin de le rendre le plus autonome possible.