Forme galéniques
- Mélanie Brugger, Naturopathe
- 9 juin 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 oct. 2023
Teintures mères ? Homéopathie ? Bourgeons Macérats Glycérinés ?... Pfff… C’est à se tirer les cheveux. Sous quelle forme est-ce que je dois prendre mon remède ? Pour avoir une petite idée, voici des définitions des formes galéniques les plus courantes que l’on trouve :
INFUSION ou DECOCTION :
On obtient une infusion ou une décoction en ajoutant de l’eau à la plante, généralement séchée, mais aussi à la plante fraîche. Ce sont les préparations les plus connues et les plus simples. Cette préparation offre une quantité de composants relativement importante. Un autre bienfait est que l’eau utilisée est chaude, donc pour certains cas aigus qui demandent beaucoup d’apport de liquide et de chaleur, c’est très conseillé.
BOURGEON MACERAT GLYCERINE (BMG) :
Un BMG est obtenu à partir de jeune tissu végétal. Les bourgeons contiennent toute la puissance de la future plante. Ils portent en eux tout ce que sera la plante à « taille adulte » et non une seule partie comme lorsqu’on utilise que la feuille, ou que la racine. Ils renferment des acides nucléiques, des minéraux, des oligo-éléments, des vitamines et des facteurs de croissances divers. Malheureusement il n’existe que 49 bourgeons disponibles.
LES HUILES ESSENTIELLES :
Ce sont les composants volatiles de la plante, que l’on extrait généralement grâce à la vapeur d’eau. Ce sont les composants indispensables des pommades car elles ont des fonctions olfactives et médicales. Elles sont aussi utilisées pour renforcer des comportements ou en atténuer d’autres (mettre une huile essentielle en diffusion dans une pièce), elles ont des propriétés multiples, telles que : anti-infectieuses, calmantes, analgésique,… Attention, certaines sont dermosensibilisantes, d’autres sont neurotoxiques, etc.
LES ELIXIRS SPAGYRIQUES :
Ils sont fabriqués à partir de plante fraîche ou sèche et s’appuient sur des traditions alchimiques compliquées. La préparation de ces élixirs fait que la plante est soumise à une modification de son essence, une sorte de prédigestion. Ils sont donc très doux et généralement sans effet secondaire. Ils sont très facilement utilisables en automédication (ayant des effets doux et sûrs), en cas de maladie aigüe et chronique.
LES TEINTURES MERES :
Elles sont en général fabriquées à partir de la plante fraîche par extraction alcoolique. Elles sont utilisées en cas de maladie aigue ou chronique. Elles sont aussi utilisées comme substance de départ pour créer les dilutions homéopathiques. Il est toujours plus intéressant de connaître l’essence de la plante pour mieux profiter de ses vertus.
LES DILUTIONS HOMEOPATHIQUES :
Comme dit précédemment, l’homéopathie est créée à base des teintures mères. Il y a une dilution progressive et des succussions (fait d’agiter le liquide). Il y a deux modèles qui sont suivit pour créer ces dilutions : le modèle Hahnemannien et le modèle Korsakovien. Pour choisir sa dilution, jusqu’à environ D12, on travaille dans la matière, et dans les plus hautes dilutions la pathogénésie du remède sera plus large. Les hautes dilutions peuvent être fabriquées à partir de plantes toxiques et peuvent déboucher sur une aggravation des symptômes les premiers jours de la prise du remède.
Voilà pour quelques indications, mais il est toujours préférable de consulter un professionnel de la santé pour savoir vers quelle plante et quelle forme se tourner selon les troubles ressentis.
Mélanie Brugger
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