Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
- Mélanie Brugger, Naturopathe
- 15 janv.
- 4 min de lecture
Nous le savons bien, nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie, qui plus est dans les troubles psychiques.
C’est pourquoi les informations que je vais écrire ci-après ne sont que « les grandes lignes » de ce qu’est un trouble de stress post-traumatique et qu’il ne s’agit en aucun cas d’un post sur lequel baser un (auto-)diagnostic quelconque.

1- Qu’est-ce qu’un trouble de stress post-traumatique (ou TSPT) ?
Le TSPT peut survenir après un/des événements traumatisant/s. Il faut être conscient que ce trouble peut survenir que l’on ait été victime d’un traumatisme, ou que l’on ait été spectateur d’un événement grave touchant un proche ou même un patient. Lorsqu’un événement de grosse envergure se produit, beaucoup de personnes peuvent être touchées durablement. Mais chez certains, les effets peuvent être longs, parfois invalidants et constituent un trouble (le trouble de stress post-traumatique).
2- Qu’est-ce qui peut provoquer un trouble de stress post-traumatique ?
Comme mentionné en début d’article, ce qui créera un TSPT chez quelqu’un n’en créera pas forcément chez quelqu’un d’autre. Voici cependant ce que l’on peut envisager :
- En général, les situations provoquant la peur, l’impuissance et l’horreur peuvent créer un TSPT.
Il s’agit de situations qui se présentent qui sont extrêmement négatives et qui mettent la personne en état de choc émotionnel. Le corps étant une machine extraordinaire, il a des capacités d’adaptation qui sont incroyables. De par ses régulations physiologiques (augmentation de la pression sanguine, sécrétion d’adrénaline et de cortisol,…) mais aussi de par l’amygdale du cerveau (c’est une structure qui recueille des informations sensorielles et qui intervient dans la perception des émotions.)
Sauf qu’à un moment donné, les capacités d’adaptation de l’organisme sont dépassées et c’est alors que se déclenche le traumatisme.

Le TSPT peut venir d’un événement traumatique inattendu et ponctuel (agression, décès,…) mais aussi quand il y a une succession d’événements traumatisants à répétition :
- Violences psychiques
- Perversion Narcissique
- Dévalorisation
- Blessure de rejet
- Blessure d’abandon
- …
3- Quels peuvent être les signes menant au diagnostic de Trouble de stress post-traumatique ?
- Une reviviscence répétitive à des événements (des flash-back, des images ou pensées envahissantes relatives à l’événement traumatisant, la peur réflexe dans certaines situations
- Un évitement des pensées, des discussions ou des personnes relatives à un trauma
- Des troubles de l’humeur
- Un développement de signes d’une activité neurovégétative : hypervigilance, irritabilité, difficultés de concentration, troubles du sommeil…
- Un trouble anxieux
- Des troubles relationnels
- De la mésestime de soi
- Des troubles d’addiction ou du comportement alimentaire
- …
4- Quelles sont les conséquences d’un trouble de stress post-traumatique sur le cerveau ?
Le TSPT peut mener à une dépression, et à une souffrance psychique. Il peut aussi avoir des conséquences physiques sur le cerveau qui a été démontré dans une étude scientifique : les personnes ayant vécu un stress majeur ont 4 fois plus de risque de faire un AVC dans la même année.
Plus précisément, on peut voir une diminution de la densité de la matière grise à certains endroits du cerveau. Ce qui peut affecter la gestion des émotions, ainsi que la mémoire. Il peut aussi y avoir des modifications dans l’amygdale (par exemple une hyperactivité de celle-ci, qui peut mener à des réactions exagérées). On peut trouver une atrophie de l’hippocampe, qui mènera à des difficultés de mémorisation et de gestion émotionnelle et il peut aussi y avoir des changements dans le cortex préfrontal, qui lui est impliqué dans la prise de décision et le contrôle des impulsions, ce qui peut rendre difficile la gestion du stress.
5- Comment guérir d’un trouble de stress post traumatique ?
Je crois que le premier conseil que je donnerai est : prenez le temps. Un TSPT est quelque chose de long et de complexe.
- Il y a bien évidemment les thérapies psychologiques (La Thérapie cognitivo-comportementale (TCC), l’EMDR, la thérapie d’exposition)
- Le soutien social (Il est essentiel pour les personnes souffrant d’un TSPT de ne pas s’isoler. Le soutien des amis et de la famille peut être salutaire.
- Les pratiques en pleine conscience (Méditation, respiration, yoga : qui peuvent réduire l’anxiété et apporter du bien-être général)
- Une pratique sportive régulière (qui aidera à réduire les symptômes de stress et qui améliorera l’humeur)
- Dans certains cas, une prise en charge médicale sera indiquée (antidépresseurs).

6- Quel peut être le rôle du naturopathe dans le traitement du trouble de stress post-traumatique ?
De par l’approche holistique du client, le naturopathe va avoir plusieurs outils à sa disposition pour accompagner un TSPT. Je vais énumérer les miens :
Une approche physique :
- Réduire les tensions de par le massage ou la réflexologie
- Accompagner le métabolisme du client avec les compléments alimentaires adaptés, ainsi que des plantes sous différentes formes
Une approche énergétique :
- Travailler sur les champs perturbateurs mémorisés, les entités, les héritages familiaux, les chakras, les égrégores, en bref : le domaine du vibratoire.
Pour terminer cet article, je souhaite encore vous laisser un texte qu’une amie m’a partagé et qui peut faire mouche et aider certaines personnes je pense :
Ce n’est pas grave
Si tu ne t’en remets pas encore
Des cris, de la douleur
De l’absence, des erreurs
Des injonctions et de la peur.
Si tu te réveilles encore la nuit
Si des larmes inondent tes yeux
Si les souvenirs déchirent ton corps.
Ce n’est pas grave
Laisse-toi le temps
Ce n’est pas grave
Ce n’est pas de ta faute.
Auteur inconnu
Je vous souhaite bon courage pour ceux qui vivent ceci et bien à vous.
Mélanie Brugger, Naturopathe
Sources :
Trouble de stress post-traumatique - Troubles psychiatriques - Édition professionnelle du Manuel MSD
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