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Fatigue et mitochondries

- Manque d’enthousiasme, manque de motivation, déprime

- Mental ralenti

- Faiblesse musculaire

- …


Ce sont peut-être des symptômes qui envahissent votre vie, et ce depuis un petit moment déjà. Peut-être serait-il intéressant de regard

er au niveau de la fatigue chronique ?


Peut-être aussi souffrez-vous d’une maladie interne grave (tumeur), de stress professionnel et personnel chronique, de dépression ou de burn out, de stress post-traumatique, de maladies dues à des stress cellulaires importants, d’inflammations aigües et chroniques ? La fatigue peut évidemment accompagner tout ceci.


Il existe des échelles pour évaluer le degré de fatigue (Klein-Bell ou l’échelle de fatigue de Chaldera), mais rarement, il est question d’une autre cause fréquente de la fatigue : les fonctions limitées des mitochondries (qui sont les centrales énergétiques des cellules).


Ces dernières fonctionnent en transformant les glucides et les acides gras avec la carnitine, donnant les métabolites (NADH ou FADH). Ceci est fait au cours du cycle de Krebs et c’est ensuite brûlé avec de l’oxygène en ATP dans la chaîne respiratoire. Afin que cette réaction en chaîne soit faisable, cela nécessite les vitamines B1,B2,B3 et B12, du calcium, du magnésium, du Q10, de la vit. D, du chrome, du fer, du cuivre, du sélénium et du zinc. Mais aussi les acides aminés : carnitine, glutamine, créatine et taurine.


La mitochondrie produit donc de l’ATP (adénosine triphosphates) lorsque tout va bien, qui est une substance riche en énergie. Mais lorsque les mitochondries sont affaiblies, il en résulte une maladie mitochondriale et donc une fatigue chronique.


Outre l’importance énergétique des mitochondries, ces dernières sont soumises à des modifications morphologiques appelées scission et fusion qui jouent un rôle prépondérant dans la régulation du système immunitaire, l’apoptose et la multiplication des molécules d’acide nucléique dans le cadre de la réplication cellulaire.


Les mitochondries possèdent un système d’alerte spécifique pour le virus à ARN simple brin (elles ont une protéine qui reconnaît les virus). Elles sont donc en mesure d’utiliser l’apoptose pour contrôler une infection virale. Elles sont le point de départ de la réponse immunitaire innée, principalement via les facteurs NF-kB et IRF.


C’est ici que l’on peut voir un des mécanisme du SARS-COV-2, qui est en mesure d’influencer les fonctions mitochondriales et de désactiver les fonctions de défense de ces dernières. Cela réduit aussi la production d’ATP. Cet affaiblissement peut se poursuivre, même après la guérison de l’infection virale et c’est une cause centrale de la fatigue post-virale associée au syndrome de l’après-COVID.


Il y a bien sûr d’autres causes possibles.


Les options thérapeutiques visent avant tout à rétablir la production d’ATP qui a été entravée, grâce à :

- Diagnostique et traitement d’une surcharge en métaux lourds

- D’un trouble fonctionnel de l’intestin

- Apport en B12, Omega 3, CoQ10

- Glutathion, acides aminés à base de souffre, antioxydants

- Aliments pauvres en glucides

- Etc…


Hormis la supplémentation ciblée en micronutriments, un régime riche en graisse et pauvre en glucides peut être intéressant. Il sera aussi bénéfique d’avoir une activité physique régulière et une alimentation saine. Les sports d’endurance induisant la prolifération mitochondriale et en stimulant la genèse.


Les troubles mitochondriaux sont très souvent présents dans la symptomatique complexe de la fatigue, mais il existe d’excellentes options pour améliorer l’état de santé des personnes ayant ce problèmes. Il est bien évidemment recommandé de ne pas mettre en place un traitement seul, mais de le faire en compagnie d’un professionnel de la santé.


Bien à vous


Mélanie Brugger, naturopathe


Sources : Dr. Méd. Simon Feldhaus

 
 
 

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