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La gemmothérapie

Dernière mise à jour : 10 juin 2020


QU’EST-CE QUE C’EST ?

Il s’agit d’une des multiples branches de la phytothérapie (donc se soigner avec les plantes). Plus précisément, à défaut d’utiliser la plante une fois qu’elle est adulte, cette dernière est utilisée encore jeune (bourgeons, radicelles et jeunes pousses) dans les préparations de gemmothérapie. Cette branche de la phytothérapie a été découverte par Pol Henry.


QU’EST-CE QUE CELA APPORTE, D’UTILISER UN BOURGEON A LA PLACE DE LA PLANTE ADULTE ?

On utilise les jeunes tissus végétaux car dans toute vie organique, l’activité vitale est plus intense dans les tissus embryonnaires, ce qui fait que beaucoup de principes actifs (que l’on recherche pour notre traitement) s’y trouvent concentrés. On trouve donc plus de molécules utiles dans moins de substance. De plus, le bourgeon possède ce qu’on appelle un méristème.


QU’EST-CE QU’UN MERISTEME ?

Le méristème est un tissu cellulaire de la plante, qui est spécialisé dans la croissance. Il possède donc énormément d’énergie informative. Ces cellules sont capables de se multiplier très rapidement et si on en met une de côté en culture, elle va être capable de reproduire l’entier de la plante. Cette énergie informative est très importante pour venir en aide à notre corps.


QUE POSSEDE ENCORE LE BOURGEON ?

Avant de grandir, un bourgeon a la particularité de posséder différents principes actifs (hormones, oligo-éléments, vitamines, minéraux) qui ne sont plus présents dans la plante adulte, car cette dernière les aura utilisés pour sa propre croissance. Le tissu de la plante jeune aura donc le même rayon d’action que la plante adulte du même nom, cependant, il aura un bénéfice de plus : la régénération des cellules ou organes concernés par son action. Le Dr. Max Tetau (médecin en phytothérapie, homéopathe et acupuncteur) en a même tiré les conclusions suivantes : avec les différents bienfaits de la gemmothérapie (drainage, détoxication, stimulation de la régulation), cette dernière rajeunit les tissus.

COMMENT SONT PRESENTEES LES PREPARATIONS ?

Les jeunes tissus de plante sont mis à macérer pendant 21 jours dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine (selon Pol Henry), on obtient alors le « macérât-mère », qui est comparable à de la teinture-mère (base des solutions phytothérapeutiques), en étant un peu moins concentré tout-de-même. Actuellement, la plupart des bourgeons que nous trouvons sont des 1D (une solution 10x plus diluée que le macérât-mère), avec la différence que les bourgeons sont macérés seulement avec de l’alcool et de la glycérine avant de produire cette « dilution ». Ce qui va à l’encontre de la philosophie de Pol Henry, qui disait que l’eau était indispensable à extraire les principes actifs de la plante. De plus, lorsqu’on produit une « dilution homéopathique», il y a un stade qui s’appelle « la dynamisation » et qui n’est pas fait dans la gemmothérapie.


QUE FAUT-IL DONC CHOISIR : UN MACERÂT-MERE OU UNE 1D ?

Il existe des partisans pour les deux solutions :

  • Macérât-mère : Philippe Andrianne, botaniste, rejette la 1D, car il faut prendre plus de gouttes (à diluer dans un peu d'eau) qu’on ne le ferait avec la solution originelle.

  • 1D : ces préparations seraient plus sécuritaires de par leur innocuité chez les personnes sensibles ou intolérantes au produit.


Il est évident que malgré son efficacité, la gemmothérapie n’est pas une panacée et en cas de doute sur un symptôme, il vous faut consulter un professionnel de la santé.

Mélanie Brugger, Naturopathe

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